L'autre jour, sur Ladies Room, c'était la journée "meilleures copines". J'ai sauté sur l'occasion pour dire tout ce que j'avais sur le coeur à ce sujet. Mesdames, mesdemoiselles, voici donc tout le mal que je pense de vous :
Il y a celles des châteaux de sable ou de l’école maternelle… celles des princesses du désert sur la plage, de la chorale… celles avec qui on a traqué ses premiers trous de cellulite, frémi sur I’m sorry de Brenda Lee ou Pars d’Higelin, bu nos premiers Get 27, subi (avec délice) l’invasion belge de 1981… celles avec lesquelles on reste reliées comme par un fil invisible malgré les années et avec lesquelles, quand la vie nous fait la bonne surprise de nous réunir pour quelques jours, on retombe en amitié.
Puis il y a celles du collège… celles avec qui on parodiait Grease, avec qui on a fait nos premières boums, été voir nos premiers amoureux en mobylette… ou celles du lycée qui, comme nous, trompaient l’ennui pendant les cours de maths du mercredi matin en matant les garçons de B dans la cour et plus particulièrement celui avec les cheveux longs, les grandes jambes et les fesses minces… celles qu’on a retrouvées par hasard après le bac et avec qui on a écumé les boîtes, transpiré sur She’s a maniac, fantasmé (en secret) sur le même « cow-boy » et fait nos premières longueurs de piscine… celles avec lesquelles on a décidé de monter à la capitale, cohabité, dégoté nos premiers boulots, pendu nos premières crémaillères… celles qui sont devenus les marraines de nos enfants (ou inversement) et avec qui on fait des raids chez Gap, Zara ou H&M, des soirées ou des virées copines, des goûters d’enfants… celles qu’on écoute, qu’on console, qu’on soutient (ou… ou plutôt et inversement).
Il y aussi les Bretonnes ou assimilées, celles des moments heureux : vacances, fêtes, mariages, soirées copines (encore...)... celles avec qui on débarque en tribu sur la plage, avec qui on se déchaîne sur Sex bomb ou Your song... celles avec qui on papote de gosses, de fringues, de mecs, bref de choses importantes... celles qu'on aimerait voir plus souvent.
Et puis il y a les plus récentes, celles rencontrées au détour d’une école, d’une soirée glauque dans une salle des fêtes mal éclairée, d’un cours de danse, d’une pharmacie, d'internet… celles toujours prêtes à vous offrir une tasse de café quand vous débarquez chez elles à l’improviste ou à venir vous faire une petite visite surprise, à discuter de tout et de rien pour vous changer les idées, à vous refiler leurs bons plans internet…
Et enfin il y a les plus lointaines, celles qu’on ne fait que croiser avec toujours le même bonheur… celles qui ressurgissent aux hasards de la vie ou d'un week-end "cousins" et vous font savoir par un regard, une étreinte, un petit coup de fil, un petit mot, un petit cadeau qu’elles pensent à vous.
Alors mes copines proches ou lointaines, anciennes ou récentes, je voulais par ce petit mot vous rendre hommage, vous remercier pour vos bonnes ondes et vous dire que je vous aime.