Le blog de Frédérique Paresseuse

C'est aujourd'hui ou jamais (jeu, concours, give-away)

Un matin, il y a presque exactement 6 ans, je me suis levée en me disant que j'avais eu une idée géniale dans la nuit.

Je venais d'avoir mon deuxième enfant et de m'apercevoir que j'avais oublié tous les bons conseils qui m'avaient sauvé la vie avec mon aîné, d'où l'envie de les condenser dans un livre avec un ton, un second degré qu'on ne trouvait pas dans les livres de puériculture classique.

Coup de fil chez Marabout pour qui j'avais déjà traduit quelques livres des Paresseuses et hop, le projet était lancé. (Encore 1001 mercis de m'avoir fait confiance, les filles).

Un an plus, paraissait le premier Jeune maman et paresseuse en grand format et 4 ans plus tard, sa version poche (photo de gauche).

Aujourd'hui il ressort sous un nouveau format et avec une nouvelle couverture illustrée qui se déplie comme un poster (photo de droite).

Le reste n'a pas changé. Il y a absolument tout concernant la première année : du séjour à la maternité, au choix du matériel en passant par des comptines, des petites recettes de cuisine faciles, des conseils pour bien s'occuper de bébé, des trucs pour réussir à souffler un peu, des infos pour que l'allaitement se passe bien même si à l'époque, le maternage n'étant pas ce qu'il est devenu, l'accent avait été volontairement mis sur le biberon qui nous semblait être le it-accessoire de la maman paresseuse.

Et puis il y a aussi le récit de toutes ces galères qu'on a toutes vécues : la maison en bazar, le vomi en pleine nuit, la libido en berne et autres joyeusetés de la première année avec un bébé. J'ai souvent lu que « ça sentait le vécu » et c'est vrai, car je l'ai écrit quasiment le nez dans les couches.

Pour fêter sa réédition, j'en ai 10 à vous offrir.

Pour faire partie du tirage au sort, plusieurs options : mettre un commentaire en bas de cette note ou vous inscrire sur la page Facebook de l'événement (ici).

Et pour augmenter vos chances de gagner, vous pouvez aussi « liker » les pages Facebook de mes livres dans la colonne de droite (1 clic = 1 participation supplémentaire ce qui fait donc un potentiel de 4 voix supplémentaires). Si vous l'avez déjà fait, j'en tiendrai compte.

Bonne chance,

Vous avez jusqu'à mercredi prochain.

Mon Dieu, j'ai un péché à vous confesser

J'ai eu récemment l'occasion de voir Des hommes et des dieux, le film multi-récompensé, multi-plubiscité tant par la critique que par le public sur la tragédie des des moines de Tibhirine en Algérie avec les divins Lambert Wilson et Michael Lonsdale.

Eh bien, je dois vous l'avouer, je me suis enquiquimerdée.

Est-ce à cause des scènes interminables du début montrant un moine allant chercher du bois, un autre labourant son champ, un autre essuyant ses pots de miel, un autre enfin s'occupant de son jardin (même si je ne suis pas du tout insensible au concept de la "slow life", bien au contraire) ?

Est-ce parce que je n'ai pas les mêmes goûts musicaux qu'eux (ah, ces trop longues prières !) ou parce que, la fin étant connue, il n'y avait pas vraiment de suspens ?

Pourtant dans la deuxième partie quand, lors de conversations, on comprend les liens qui unissaient les moines à cette région et sa population, on lève une paupière intéressée. Mais le mal était fait. J'étais trop engluée dans l'ennui pour pouvoir m'en extirper.

Je sais, je sais, je suis passée à côté de quelque chose.

J'ai honte mais c'est comme ça.

Je ne devais pas être dans le mood, c'est tout.

Dommage car, en voyant ce film, j'espérais vraiment être touchée par la grace !

Rien ne va plus

J'ai si peu de temps en ce moment que j'ai oublié de vous parler de mon gros coup de coeur de... l'été dernier !

Il s'agit d'Orages ordinaires de William Boyd, un conte moderne sur ces moments où tout peut basculer dans une vie.

On y suit plusieurs personnages dont Adam, un homme obligé de se dépouiller de tout pour se faire oublier. Pas facile dans une société basée sur l'ultra-communication.

C'est une histoire très moderne, écrite dans un style ultra agréable, avec des personnages très attachants que l'auteur, en tirant les fils de la trame les uns après les autres, finit par réunir.

Extrait :

"Il ne fallait jamais sous-estimer l'importance de la routine dans la vie : elle permettait à tout le reste de paraitre plus excitant et plus inattendu".

Ma note ? 15 / 20 car le démarrage est un peu difficile mais après, c'est le bonheur total : une lumineuse et optimiste histoire de descente aux enfers et de rédemption.

Méga fusion

Skip the use, le groupe lillois nominé aux Victoires de la musique (catégorie : révélation scène) dont je vous ai parlé là était au grand journal de Canal, hier soir.

L'occasion pour eux de chanter leur nouveau titre Ghost avec une chorale d'enfants en uniforme. Quand les contraires s'attirent, fusionnent et donnent un truc inclassable mais démentiel.

A vous de juger :

Et si vous voulez voir ce qui leur a valu leur nomination aux Victoires, regardez ça :

Du suspens, des larmes, de la violence, de la tendresse…

On dirait les ingrédients d'un blockbuster américain.

Sauf que là, il s'agit d'un film animalier, Les derniers lions (The last lions), tourné par Dereck et Beverly Joubert, des virtuoses du documentaire, et qui va être diffusé dimanche prochain à 20h35 sur National Geographic Wild dans le cadre du projet Big cat week (SOS pour les félins).

 

Si je vous en parle, c'est que j'ai eu la chance de le traduire. Et cette histoire d'une lionne obligée de tout quitter pour s'installer dans un coin perdu d'Afrique, peuplé de buffles (les pires ennemis des lions) est tellement belle, tellement poignante que j'en ai eu la larme à l'œil. Ce film a reçu des récompenses prestigieuses et ça se comprend : images somptueuses, scènes inédites, mise en scène impeccable…

Dommage que ce soit pour nous rappeler que les lions sont en voie d'extinction et que l'échéance est très courte.

Voici la bande annonce du film en v.o. avec la magnifique voix de Jeremy Irons en off pour vous donner envie de réserver votre soirée à d'autres grands fauves que celui qui partage votre lit (ou vous faire regretter de ne pas être abonné à National Geographic !).

 

Bombesque sans bistouri

Meryl Streep est en promo en France pour la sortie de La dame de fer.

Je ne sais pas quel âge elle a, mais j'ai été scotchée par sa beauté, sa classe.

A l'heure où l'on voit tant de désastres esthétiques (dernier en date, Nathalie Baye dont, heureusement, le beau sourire arrive encore à animer les traits), il est bon de voir qu'on peut vieillir normalement en toute beauté.

Beur, blanc, noir

 Aujourd'hui, un hymne à la diversité et au métissage à l'image des formidables Trappistes.

Voici 7 seconds de Youssou NDour et Neneh Cherry.

 

Tambouille orientale

Qui a dit que les séries françaises étaient planplan, gnangnan, consensuelles et nivelées par le bas ?

Pas chez Canal en tout cas qui, après nous avoir fait plonger dans le monde du porno rigolo avec la série Hard, nous entraîne cette fois à… Kaboul où des milliers d'occidentaux se sont précipités pour aider le pays à se reconstruire.

Enfin ça, c'est la théorie.

Le premier épisode commence par un zoom satellite sur la seule villa avec piscine d'un quartier où a lieu une scène de débauche qui ferait pleurer les anciens du Palace de nostalgie.

A la tête des festivités, Gilbert Melki, le patron des lieux qui réussit l'exploit d'avoir tout le monde à sa botte : étrangers et locaux. Enfin, là aussi, c'est la théorie car très vite, tout ce bel édifice construit à grands coups de cynisme et de gros billets se met à vaciller avec l'arrivée :

• de sa fille qu'il n'a pas vue depuis 14 ans
• d'un nouveau voisin extrémiste
• de 2 nouveaux associés mafieux
• et d'un colonel psychopathe et trafiquant de drogue dont il doit, de loin, soutenir la campagne électorale.

C'est osé (ah, le coffre-fort bourré de billets caché par une affiche de l'Unicef !), décalé voire presque BD (cf : le colonel avec ses pitbulls : Georges et Bush), rafraîchissant (les plongeons nus dans la piscine) et surtout très drôle.

Ca y est, je l'ai (enfin) trouvée ma nouvelle série culte !

C'est Kaboul Kitchen et ça passe tous les lundis sur Canal +.

Le bébé mobylette

Il y a des gens qui font des trucs dingues avec leur gosse comme lui faire goûter du citron pour lui faire faire un grimace, le fringuer comme un adulte...

Mais le pire, c'est quand ils leur font faire le bruit de la moto. Drôle mais flippant :

Rrrrrrrrrrrrr ! - Humour

 

Si Cupidon existait...

Quoi "ça se saurait ?". Bon, OK, peut-être, mais là n'est pas mon propros du jour.

Donc, je disais, si Cupidon existait... il aurait ces sublimes ailes en foulard Hermès.

Moi qui ne suis pas spécialement fan de cet accessoire dadame, je suis tombée en pâmoison devant leur nouvelle campagne de pub qui est tout "bellement" sublime.

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Allez, plein de bonnes choses aux amoureux et encore des meilleurs aux autres.

Courage, demain, ça sera terminé !