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Depuis que je suis arrivée dans la région toulousaine, je lis mon Elle à l'envers. Ou plutôt je le commence par la fin. Et pire, j'en arrache férocément certaines pages. Rien de grave, rassurez-vous, c'est simplement parce que chaque semaine, en fin de magazine, il y a ça :
Eh oui, à la fin de l'édition nationale, il y a un feuillet de quelques pages consacrées à Toulouse et ses environs. Pour une nouvelle débarquée comme moi, c'est une véritable mine d'informations hyper importantes du genre : où aller manger en terrasse, que faire avec ses enfants pendant les vacances et surtout, surtout quelles sont les boutiques branchouilles de la ville. Mais je bosse quand, moi, avec tout ça ?
Allez, aujourd'hui, je vous emmène au cirque. Mais pas n'importe lequel. Un cirque familial, celui de La famille Moralles, où ça crie, ça rigole, ça chante, ça jongle, ça vampe, ça se taloche, ça virevolte dans tous les sens au milieu d'une ménagerie principalement constituée de poules et de colombes. C'est un peu comme dans un film de Kusturica ou mieux encore, comme si la famille du Jésus de Bernie Bonvoisin ("Les démons de Jésus") s'était lancée dans le spectacle vivant. Le patriarche a d'ailleurs des faux airs de Victor Lanoux.
Pendant une heure et demie, ces artistes multicartes nous entraînent dans un tourbillon de couleurs, de chansons et de cascades avec un second degré absolument délectable, tout ça sur fond de rock'n'roll, de blues et de chansons françaises.
Bref, un excellent moment à conseiller à toute la famille. Ils sont en ce moment sur la route alors, s'ils passent près de chez vous, ne les loupez pas.
Je mets le lien de leur site (avec les lieux et dates de leur tournée) dans mon carnet d'adresses. Bon spectacle !
De quoi ? Voici un indice :
Ouououououui ! On a nos nouvelles plaques d'immatriculation. Et ça ne s'est pas fait sans douleur, croyez-moi. 2 heures, qu'il nous a fallu pour remplir (à deux) le formulaire adéquat ! Au début, on pensait innocemment qu'il suffisait de mettre son nom, ancienne et nouvelle adresse, éventuellement sa date de naissance et une copie de l'ancienne carte grise. Mais c'était peu connaître l'imagination démoniaque de certains fonctionnaires. Démonstration :
Mais, c'est après, que ça se corse :
Et ça continue encore comme ça sur plusieurs lignes. M'est avis que le gars qui a concocté ça s'est lâché grave. Ou que c'est un grand malade.
J'ai au moins 10 ans de retard de cinéma. Pas facile à rattraper surtout quand j'ai toujours mieux à faire que de regarder la télé. Alors, j'essaie de ne voir que du lourd : Million dollar baby la dernière fois, Into the wild cette fois.
Into the wild, c'est l'histoire d'une course en avant, l'histoire vraie d'un jeune homme qui, dégoûté des valeurs parentales (et plus largement, des valeurs de la société américaine d'il y a encore quelques semaines) plaque tout pour prendre la route. Supertramp (super vagabond) comme il se surnomme lui-même va ainsi parcourir les Etats-Unis, faire des rencontres inoubliables et se dépouiller peu à peu du superflu jusqu'au jour il va atteindre son but ultime : l'Alaska.
Ce film est l'occasion de découvrir un jeune et incroyable acteur : Emile Hirsch dont le regard pétillant et le sourire éblouissant n'est pas sans rappeler ceux de Romain Duris et de redécouvrir des seconds rôles épatants dont Catherine Keener, l'anti-beauté américaine qui illumine le film de sa présence.
Tout ça réalisé de main de maître par Sean Penn. Décidément, j'aime les gros durs au grand coeur.
Le trio gagnant :
Vendredi, c'était le cross des écoles primaires du village. Près de 300 gamins qui devaient parcourir différents circuits selon leur âge ou leur niveau. Comme plusieurs de ses copains, Super Loulou s'était inscrit avec les grands de CM2.
Eh bien, mon loulou, qui n'est quand même pas le plus grand de la bande a non seulement bouclé le circuit des CM2 mais fait aussi celui des 6ème. Inutile de vous dire qu'il était rétamé à l'arrivée (2,7 km quand même). Mais il était heureux. C'était le seul des CM1 à avoir fait ce parcours et il a terminé dans les premiers.
Votre envoyée spéciale était sur place. Reportage en images :
Avant :
Le champion, hyper concentré, étudie le parcours.
Pendant :
Pousse-toi de là, grande nouille !
Après :
Crevé, mais fier de son exploit.
Franchement, avec son père, on ne comprend pas d'où lui vient ce besoin d'exceller. Nous, à son âge, on aurait supplié l'instit de faire la course des... CP !!!
La morale de l'histoire car il y en a une, c'est que le foot, ça a quand même des avantages en dépit de ça : http://frederiquecorremontagu.typepad.com/mamanparesseuse/2007/12/ninscrivez-jama.html. D'abord, ça rend les enfants endurant. Et puis, ça les crève quand même un peu. Et surtout, surtout, quand le papa a l'adorabilité (ronron, bisous, bisous) d'assurer le suivi des matchs du samedi, ça fait trois heures rien que pour soi chaque semaine. Diabolique, non ?
