Le blog de Frédérique Paresseuse

Cadeau d'anniv

Parmi mes cadeaux d'anniversaire (et, yes, j'ai eu "Le coeur a ses raisons"), j'ai reçu un magnifique tag des 400clics. Etant une buse totale en matière de blogs, j'ai découvert ce terme il y a quelques mois et mis un certain temps à comprendre ce que c'était. Pour faire court, c'est une sorte de chaîne sur des thèmes divers et variés à laquelle on participe... ou pas. A ce sujet, je tiens à faire mes excuses publiques à Angelina qui m'a taggée il y a quelque temps sans que je réagisse. Mille pardons. Trop la flemme, d'autant plus que les rares blogs que je prends la peine de lire régulièrement (et donc que j'aime) sont déjà listés ici. Voilà. Ca, c'est dit.

Pour ce qui est du tag des 400clics, il a le mérite d'être vite expédiable et de toucher un sujet qui me tient à coeur : les bouquins. J'ai donc décidé de me plier à l'exercice :

Indiquer le nom de la personne qui vous a taggé avec un lien vers son blog :

Les 400 clics (http://les400clics.hautetfort.com/)

Prendre le livre que l'on lit actuellement (ou que l'on préfère) et l'ouvrir à la page 123 :

Comme la moitié de la planète a déjà lu le bouquin qui repose en ce moment sur ma table de chevet (Millenium), je vais en prendre un que j'ai adoré.

Page 123, recopier le texte de la 5ème phrase et des trois suivantes :

Bon, normalement, vu le souvenir que j'en ai, ça devrait dépoter :

"Les numéros 2 et 5 connaissaient déjà un véritable holocauste de malentendus domestiques. Découvrir que sa femme, loin d'être gravement malade, s'abandonnait avec ardeur aux assauts d'un voisin que, de toute façon, il n'aimait guère fut trop pour M. Grabble. On entendait à l'autre bout de la rue les cris et les hurlements de Mme Grabble..."

Qu'est-ce que je vous avais dit ?

Indiquer l'année de parution, l'édition, l'auteur et le titre du livre :

1996 - 10/18 domaine étranger - Tom Sharpe - Le bâtard récalcitrant

Choisir 4 autres victimes pour savoir ce qu'elles lisent :

Désolée, trop la flemme. Je vais donc inventer, devant vos yeux éblouis, le principe du "tag volontaire". Le principe est simple : si vous voulez prendre la suite, dites-me-le-me-le en commentaire. Je rajouterai le lien vers votre blog. Merci d'avance.

Et voilà. C'était mon tag de l'année !!!

Edit :

Non contente de ne pas être rancunière, Angelina est une chouette fille puisqu'elle a relevé le défi et s'est autoproclamée victime de mon tag (http://mespetitesfables.blogspot.com/2008/10/le-concept-du-tag-volontaire.html). On l'applaudit bien fort.

Re-edit : et voilà la number 2, j'ai nommé Ckankonvaou (http://ckankonvaou-ckankonvaou.blogspot.com).

Plus que deux...

Vidéo gag

Vendredi, on m'a donc retiré mon PAC (ou boîte à chimio). Comme on m'avait dit que ça ne prenait qu'un quart d'heure, je m'étais bêtement imaginé que ça se faisait dans un service genre "échographie", avec salles d'attente confortables et vieux Voici dentelés. C'était oublier que les Toulousains sont des petits rigolos. Surtout ceux du centre où on me soigne.

J'en avais pourtant fait l'expérience avec le service de radiothérapie quelques semaines plus tôt. Lors du premier rendez-vous, ils s'étaient en effet contentés de me tatouer un minuscule point qui, avais-je cru bêtement, allait être le point d'entrée du rayon. Tu parles. En fait, lors du 2ème rendez-vous, ils m'ont dessiné une véritable cible de 20 x 20 cm au feutre sur le torse. Ah, ah, trop drôle !

Donc vendredi, rien ne s'est passé comme prévu. D'abord, on m'a fait monter dans un vrai service d'hospitalisation où on m'a installée dans une chambre et fait enfiler un pyjama ridiculement grand affublé de l'inévitable choucroute en papier. Puis on m'a fait attendre assise sur une chaise inconfortable avec interdiction de squatter le lit (réservé aux vrais patients). On m'a ainsi laissée mariner près de 2 heures, histoire de bien me réimprégner des bruits et des odeurs que je m'escrime depuis des mois à oublier. (Bon, ça va, j'ai compris. Vous voulez que je craque ? Elle est où la caméra ?). Puis ce fut enfin mon tour (ils enlèvent les pacs à la chaîne, le vendredi). Mais pas question d'y aller seule et encore moins en marchant. Non, non, non. Il fallait s'asseoir dans une chaise roulante et se laisser pousser par le sosie de Jacob, le majordome de Cage aux Folles. Pour mémoire, c'était lui :

   

Tout y était : les oeillades, les roucoulements, le déhanchement. Il portait juste un uniforme de brancardier sur sa tenue de soubrette.

Au bloc, ça a plutôt été ambiance "boucherie" pour cause de porte-à-cath placé très bas et bien incrusté dans la chair. Je vous passe les détails mais sachez quand même que le chirurgien a failli finir accroupi sur moi pour virer ce satané truc qui ne voulait pas sortir.

Mais bon, l'essentiel, c'est d'être débarrassée de cette fichue boîte, signe extérieur de maladie. Et psychologiquement, c'est énorme. De quoi en pleurer. Mais, heureusement pour moi, il n'y avait pas de caméra cachée dans les toilettes !

La fille de l'autre

Continuons cette série "jeunes talents au féminin" (si, si, je vous assure, Stacey trucmuche était un jeune talent à son époque et... à sa façon), avec Marie Modiano, la fille de l'écrivain. Sublime chanson, voix envoûtante, belle présence, bon groove... tout pour plaire. Pour une fois qu'une "fille de" à autant (ou plus) de talent que de relations, ça valait la peine de le signaler.

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Lettre ouverte à EDF

Cher monsieur EDF,

Dans ma nouvelle super maison, on va se chauffer à l'électricité. Donc, on a un contrat Heures Pleines / Heures Creuses, ce qui veut dire que, pour ne pas me coltiner des notes faramineuses, je fais tourner mes machines la nuit entre 22h30 et 6h30. Ca, j'arrive à peu près à gérer entre les programmateurs et un chéri noctambule.

Le hic, ce sont les doudous. Je fais comment, moi ? Je les arrache en pleine nuit aux mains innocentes de mes petits chéris au risque qu'ils se (me) réveillent en hurlant une heure plus tard pour cause de kidnapping de doudous ou je renonce à les laver ? Oui, je sais, dans mon bouquin je préconise d'acheter plusieurs exemplaires du même doudou et de les faire tourner. Mais ça fait longtemps que les "petits chéris" en question ont découvert le pot aux roses et dorment avec leurs... 7 doudous pour l'un et 5 pour l'autre. Alors ? Je fais quoi, moi, le chantre du doudou propre ? Ridiculisée, je suis.

Screugneugneu,

Jeune maman et paresseuse

Solidaires dans l'humour

Pas toujours facile d'être une maman. Entre quelques instants de pur bohneur (quand bébé dort), il y a tous ces moments où on marne, on doute, on craque... Le remède à ça ? L'humour mes bonnes dames, il n'y a que ça de vrai. Alors quelle joie quand, pistonnée par une copine, j'ai découvert l'univers merveilleux et drôlatique de la République bananière et autoproclamée du Grumeauland. Tout un programme, me direz-vous... Et c'est le cas, surtout quand l'auteur manie aussi bien le crayon que l'humour. Parmi ses récents dessins, voici l'un de mes préférés :

Ah, tout de suite, on se sent moins seule !!!

Le lien est dans mon carnet d'adresses (petit précis de grumeautique) en attendant que j'arrive à installer une bannière.

Happy birthday to... me

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Une bougie de plus. Inutile de vous dire que ça fait déjà longtemps que j'ai renoncé à trouver un gâteau assez grand pour toutes les porter. Mais, je m'en fous. Rien à péter. Même que j'aimerais un jour en souffler le double. Parce que, grâce à la chimio, je sais déjà ce que ça fait de se sentir très vieille. Ca me rappellera des souvenirs de jeunesse.

Bon, ben voilà. Je vais souffler mes bougies. J'espère avoir fini d'ici demain.

   

L'école dans les bois

On ricane, on se dissipe, et je me rends compte que je ne vous ai pas parlé de l'école de Super Loulou et Super Louloute. C'est une école neuve, ouverte à la dernière rentrée scolaire, scindée en 2 bâtiments : le primaire et la maternelle. Il y a donc 2 entrées séparées (mais à 50 mètres l'une de l'autre ce qui évite de piquer un sprint chaque matin d'un endroit à l'autre), 2 cours de récré séparées mais une cantine commune ce qui permet aux grands de voir leurs petits frères ou soeurs à midi.

C'est un véritable rêve d'instits : les salles sont spacieuses et toutes équipées de meubles neufs avec, pour les petits, un coin peinture. Il y a bien sûr une BCD (= bibli, pour les néophytes), mais aussi une grande salle informatique avec une multitude d'ordis portables, un gymnase accessible de l'intérieur pour les petits comme pour les grands et... des toilettes propres !!! Les cours de récré ont des jeux flambant neufs (aussi bien d'un point de vue visuel que conceptuel) mais, de l'avis de Super Loulou, des dimensions trop petites. Normal, elles sont adjacentes à un bois équipé lui-même de jeux et de cabanes où les enfants peuvent s'ébattre en toute liberté.

Un gros effort a aussi été fait sur les matériaux : beaucoup de bois et de métal rehaussés de murs jaunes ou ocres avec des pointes de turquoise. Et tout ça sur fond de Pyrénées... quand l'air est suffisamment pur pour qu'on les voit. Eh bien moi je dis, pas mal.

Starwars revisité

Allez, ça fait longtemps qu'on n'a pas rigolé un bon coup. Alors, en ce jour traditionnellement musical, voici une petite gâterie : une miss quelque chose jouant un solo de trompette sur le thème de Starwars. Le défi est de taille... et elle va le relever !!! Même pô peur. Et la chorégraphie est certifiée 100 % sans effets spéciaux !!!

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Sans commentaires... ou plutôt si, j'attends les vôtres.

Wisteria Lane

Dès les premiers épisodes de Desperate Housewives, je me suis prise d'affection pour Lynette avec laquelle je me trouvais de nombreux points communs : sa pêche, son enthousiasme, ses questionnements, ses moments d'abattement face à ses gamins, son sacro-saint petit verre de vin du soir... Et c'était sans savoir qu'un jour, elle aussi porterait un foulard et devrait faire face aux mêmes problématiques que moi (essayer de faire bonne figure envers et contre tout à l'école, tenter d'apaiser par tous les moyens les nausées, perruque ou pas perruque en présence de son chéri, préserver ses enfants et son mari de la méchante bête...).

Ajoutez à ça que chez moi, il y a une magnifique glycine (wisteria en anglais) que dès potron-minet des joggeuses blondes à queue de cheval passent devant la maison (heureusement en tenue moins légère qu'Eddie), que les mères de famille ont toutes une ligne de haricots verts et rivalisent de jolies toilettes comme pour le concours de la "plus jolie maman de l'école", que les papas ne sont pas mal non plus et que le soir, à peine rentrés du boulot, ils sautent sur leur vélo ou dans leurs baskets... tout ça dans un décor de groupes de maisons coquettes et proprettes, de jardins où pas un brin d'herbe ne dépasse et de pistes cyclables.

La vraie image d'Epinal de la banlieue américaine. Sauf qu'on est en pleine campagne, que les gens parlent avec un drôle d'accent (dixit Camille), que je n'ai pas encore aperçu l'ombre d'un jardinier baraqué (mais on a un facteur rock'n'roll) et qu'aucune voisine rousse n'est encore venue m'offrir des muffins pour me souhaiter la bienvenue.

Jeu spécial "mimis et titis cracras"

Comme je soupçonne ne pas être la seule maman de trolls qui se délectent de "pipis, cacas, zizis" et autres mots interdits, voici un bon moyen de les défouler en rigolant. Ce moyen, c'est Baccade (Paille Éditions, Yves Renou), une sorte de jeu de familles avec des drôles de cochons et de patates qui font des grimaces ou se baffrent salement + des jokers aux noms rigolos (Grobedon, Gedular...)

Le top, ce sont les cartes spécialement conçues pour perturber le jeu, cartes qu'on abat en hurlant des "Confiture de patates" ou mieux, encore : "Je suis un cochon" (A la maison, on préfère la variante : "Je suis un gros cochon" ou "Je suis une grosse cochonne" selon les cas, c'est encore plus drôle). Mais tout ça ne vaut rien par rapport à la formule qu'il faut crier quand on a réuni une famille ou deux demi-familles. Cette formule c'est ! "CUL NOIR !!!!!!!!". Fous rires garantis...