Le blog de Frédérique Paresseuse

C'était beau ce matin

J'avais beau être dans un semi-coma, j'ai eu le réflexe de prendre ces photos du pas de ma porte :

                                 

Et vous n'avez pas intérêt à me dire : "NON, PAS BEAU !!!"

L'arme fatale

J'ai une fille flemmarde. Ou pressée. Ou les deux.

Elle reste 10 secondes aux toilettes, chrono en main. Vient ce qui vient, sinon tant pis, ça viendra plus tard. Le problème, c'est que non seulement ça ne vient pas, mais ça s'accumule. Résultat : "Maman, bobo vente"(non, je n'ai pas oublié le "r", elle le dit comme ça). Camille était comme ça au même âge. Caractéristique familiale ou défaut des 2 / 3 ans ? Je l'ignore (et je ne vais pas faire d'autres enfants pour vérifier).

Bref, comme toute bonne maman un tant soit peu renseignée, j'ai investi dans de l'Hépar. C'est bien, l'Hépar. Ca s'administre facilement et on ne vous le recrache pas à la figure comme de la vulgaire compote de pruneaux. Et ça réveille les intestins paresseux ("Allez, au boulot là-dedans. On se remue et plus vite que ça !!!"). Le problème, c'est que ça les a réveillés en pleine nuit. Deux fois. Une fois à 1h du mat et la seconde à 4 h. Je déteste l'Hépar.

L'économie expliquée avec des vaches...

Je pensais faire relâche aujourd'hui (trop de boulot et pas assez de temps pour le faire) quand j'ai reçu cette brillante démonstration économique. En ces temps troublés, ça fait du bien de revoir ses fondamentaux. D'accord, c'est caricatural mais ça a le mérite d'être clair (et tout le monde en prend pour son grade) et c'est aussi un moyen de rendre hommage à mes jolies voisines.

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Comment expliquer l'économie ?

Réponse: Ce n'est pas compliqué grâce à la théorie des vaches....

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SOCIALISME : Vous avez 2 vaches et vous en donnez une à votre voisin.

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COMMUNISME : Vous avez 2 vaches, le gouvernement vous les prend et vous donne un peu de lait.

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FASCISME : Vous avez 2 vaches, le gouvernement vous les prend et vous vend un peu de lait.

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NAZISME : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous les prend et vous tue.

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BUREAUCRATIE : Vous avez 2 vaches. Le gouvernement vous les prend, en tue une, trait l'autre et jette le lait.

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CAPITALISME : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et achetez un taureau. Vous les laissez se reproduire et quand l'économie monte, vous vendez tout et retirez le bénéfice.

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ENTREPRISE AMERICAINE : Vous avez 2 vaches. Vous en vendez une et forcez l'autre à produire autant de lait que 4 vaches. Plus tard, vous embauchez un consultant pour analyser pourquoi la vache est morte.

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ENTREPRISE FRANCAISE : Vous avez 2 vaches. Vous faites grève car vous en voulez 3.

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ENTREPRISE JAPONAISE : Vous avez 2 vaches. Vous les reconcevez pour qu'elles fassent 1/10 de la taille d'une vache normale et qu'elles produisent 20 fois plus de lait.

Vous créez ensuite un dessin animé appelé VacheKemon et le commercialisez dans le monde entier.

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ENTREPRISE ALLEMANDE : Vous avez 2 vaches. Vous les reconcevez pour qu'elles vivent 100 ans, mangent une fois par mois et se traient elles même.

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ENTREPRISE ITALIENNE : Vous avez 2 vaches mais vous ne savez pas où elles sont, et allez déjeuner.

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ENTREPRISE RUSSE : Vous avez 2 vaches, vous les comptez et en trouvez 5. Vous recomptez en en trouvez 42. Vous recomptez encore une fois et en trouvez 2. Vous arrêtez de compter et ouvrez une autre bouteille de vodka.

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ENTREPRISE SUISSE : Vous avez 5000 vaches et aucune ne vous appartient. Vous facturez les propriétaires pour garder leurs vaches.

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ENTREPRISE CHINOISE : Vous avez 2 vaches, vous avez 300 millions de gens pour les traire. Vous clamez qu'il y a le plein emploi, une grande productivité bovine et arrêtez le journaliste qui a donné les chiffres.

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ENTREPRISE INDIENNE : Vous avez 2 vaches, vous les adorez.

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ENTREPRISE ANGLAISE : Vous avez 2 vaches, elles sont toutes les 2 folles.

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ENTREPRISE MAROCAINE : Vous avez 2 vaches, et vous ne savez pas quoi en faire et vous importez du lait... (???!!)

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Raté !

Toute petite (déjà !), j'étais une grosse lectrice et j'ai réussi à sauver mes livres fétiches des déménagements. Parmi ces livres fétiches, il y avait toute la collection du Club des Cinq que j'ai religieusement gardée par nostalgie.

Je les ai ressortis récemment pour Camille qui adore les livres d'aventure. Première déception : ils puaient le vieux, les scotchs qui retenaient tant bien que mal certaines couvertures avaient jauni et ne tenaient plus rien et Camille n'aimait pas les dessins en noir et blanc. Qu'à cela ne tienne, je m'en suis procuré une édition récente avec couverture souple et en couleur. Mais monsieur, sous prétexte que c'est la Bibliothèque Rose (c'est à dire pour les bébés ou pire, pour les filles) n'en voulait pas. Et moi, voyant la densité du texte, je n'ai pas insisté.

Mais comme je suis têtue (bon sang breton ne saurait mentir), j'ai entrepris de lui en lire un : La locomotive du Club des Cinq (genre : "tu vois, ça parle d'une locomotive, c'est pour les garçons) pour lui donner le goût de la série.

J'ai réussi l'exploit de lui lire 8 chapitres et demi (important, le "un demi) et on s'est arrêtés tous les deux, découragés. La couverture a eu beau être "mise au goût du jour", le texte est resté tel quel. Et Dieu, que ça a mal vieilli ! On dirait un mélange de Dickens et de Nadine de Rotschild. Morceaux choisis (accrochez-vous, c'est du lourd) :

- Quelle guigne ! s'écria Claude, toute rembrunie...

- Paulette est une odieuse créature...

- Quel fléau et quelle menteuse !...

- Tu as même pris soin de porter une chemisette qui se boutonne à droite !...

- Quelle joie d'être de nouveau avec les garçons, de rire à gorge déployée, d'échanger des plaisirs et des taquineries !... (Celle-là, je l'adore)

Ce fut François que Dagobert souffleta de son panache...

Le soir, avant de se mettre à table, les filles devaient remplacer  leur short et leur pantalon par une tenue plus féminine...

...  tandis que le pauvre Mario se mettait la main devant sa figure comme pour parer une gifle...

Bien sûr, au début, déstabilisée par le style, j'ai vanté l'aspect culturel, voire anthropologique de la chose à Camille ("C'est comme ça que les enfants vivaient et parlaient au siècle dernier"), mais ça nous a vite lassés.

Franchement, il faudrait réécrire tout ça avec un vocabulaire plus actuel ou au moins, si ce n'est pas possible pour des raisons de droits d'auteur, annoncer la couleur : faire par exemple une mini-collection qui s'appellerait "Les grands classiques de la bibliothèque rose". Mais je ne sais pas si ça suffira à passionner les gamins de la génération Titeuf (dont la collection cohabite avec celle du Club des Cinq dans les rayons des librairies - pas mal, comme grand écart culturel !).

Prochainement, on retente l'expérience avec l'une des mes héroïnes mythiques : Fantômette. La suite au prochain épisode...

Caféinement vôtre

Il faut vous combien de tasses de café pour vous réveiller les neurones, le matin ? Une, deux, trois ? Plus ?

Voici de quoi vous donner la frite pour la semaine. A savourer sans modération.

Le Café, Oldelaf et Monsieur D

Une autre ! Une autre !

Moi, aujourd'hui, je voulais me reposer. Et voilà qu'on me force à travailler un dimanche !!! Des fans des Commitments qui les bissent à tout rompre. On ne va pas se faire tout l'album, mais comme c'est pour la bonne cause, voici un autre de leurs titres phares : Mustang Sally.

Ah, ces voix rauques et caressantes ! Ce groove qui vous fait chalouper ! Ces petites notes de piano qui viennent vous pincer délicatement l'échine !!! (Du calme, tu vas encore te déplacer le bassin, ma vieille).

Si avec ça votre mamie acariâtre et votre belle-soeur coincée ne se déchaînent pas à midi lors du déjeuner en famille, je n'y comprends rien.

Semaine du 26 janvier au 1er février

Dates et heures de diffusion des documentaires que j'ai traduits :

Samedi 26 janvier à 14h30 - Naissance d'un panda géant - NATIONAL GEOGRAPHIC- (rediff 30/1 à 9H50). Voir résumé dans notes ci-dessous.

Lundi 28 janvier à 7h25- Palais d'Orient 1/8 - PLANETE - (rediff 30/1 à 12h50) - Voir résumé dans notes ci-dessous.

Lundi 28 janvier à 10h - Palais d'Orient 2/8 - PLANETE - (rediff 29/1 à 7h25 et 31/1 à 12h45) - Voir résumé dans notes ci-dessous.

Lundi 28 janvier à 22h40 - Cigarettes, moi j'arrête - PLANETE - Voir résumé dans notes ci-dessous.

Jeudi 31 janvier à 8h00 - Contre la montre : Budapest - NATIONAL GEOGRAPHIC - Contre la montre où comment 2 participants ont 12 heures pour découvrir une ville. Leur parcours est semé d'épreuves, s'ils réussissent, ils gagnent une semaine de vacances dans cette ville. Aujourd'hui: Budapest.

Jeudi 31 janvier à 20h45 - Les experts du monde sauvage : kidnapping - NATIONAL GEOGRAPHIC - Afrique du Sud, un matin ordinaire de juin 2003. Une jeune mère répond aux cris de son enfant et découvre que le bébé a été retiré de son lit par un babouin! Les experts mènent l'enquête.

Jeudi 31 janvier à 22h35 - Les colères de la terre : tornades - NATIONAL GEOGRAPHIC - Les tornades sont spectaculaires à observer, mais leur pouvoir destructeur est immense. Avec le témoignage d'experts, ce documentaire révèle ce qui arriverait si une tornade majeure frappait une grande ville américaine.

Vendredi 1 février à 16h15 - Contre la montre : Prague - NATIONAL GEOGRAPHIC -  Contre la montre où comment 2 participants ont 12 heures pour découvrir une ville. Leur parcours est semé d'épreuves, s'ils réussissent, ils gagnent une semaine de vacances dans cette ville. Aujourd'hui: Prague.

Instant de pure beauté

8h30, en amenant Super Loulou à l'école...

Les champs saupoudrés de blanc à perte de vue...

Le ciel d'un bleu cristallin, sans un nuage, sans une traînée d'avion qui vienne le souiller...

Le gracieux ballet aérien de centaines d'oiseaux...

L'horizon barré par une rangée d'arbres en ombres chinoises derrière laquelle monte une énorme boule jaune...

Corinne Bailey Rae en fond sonore...

La perfection...

- C'est beau, hein, les enfants ?

- Non, pas beau, me hurle une louloute mal embouchée dans les oreilles.

Tant pis, moi, je trouvais ça beau.

Les aberrations du système

Bon, il faut que je déverse ma bile tout de suite sinon je ne vais jamais réussir à bosser.

Figurez-vous que j'ai une super nounou, une dame de 71 ans qui a consacré sa vie aux enfants (elle en a élevé plus d'une soixantaine) et les gave d'amour, de bon air et de bons petits plats (dignes d'un 2 étoiles, les petits veinards). Or, ma nounou est dans le collimateur de la PMI qui menace de lui retirer son agrément. Elle est trop âgée, pensez-vous sans doute. Nan, nan, ce n'est pas ça le problème. En fait, on lui reproche 2 choses : d'en prendre trop à la fois et de ne déclarer ni les départs ni les arrivées.

Sur le premier point, c'est vrai que certains mercredis ou pendant les vacances, il y a foule chez elle. Certains grands rappliquent pour la voir et voir les petits. Ils préfèrent mille fois ça que d'aller au centre de loisirs. Et c'est d'ailleurs un mercredi, devant les gosses sidérés, que sous prétexte de faire leur bien, l'assistante sociale a réussi à faire pleurer leur nounou. Ils ne sont pas tous suivis par un psy depuis, mais presque.

Pour le deuxième point, c'est une conne histoire de papiers qu'elle n'a pas renvoyés et qui fait dire à la PMI qu'elle n'a pas fait son travail (= déclarer ses gosses), alors qu'ils savent pertinement quels gamins elle a puisque les dossiers sont à jour à la PAJE. Bref, inutile de rentrer dans les détails techniques, c'est d'une absurdité abyssale.

Une commission doit se réunir début février pour décider de son sort alors qu'elle est à quelques mois de la retraite. Comme s'ils n'avaient pas des dossiers plus urgents et plus graves à traiter. Mais ce que ces champions de la paperasse ignorent, c'est ce qui va leur tomber sur la tête. On est tous mobilisés, parents actuels et anciens. Des courriers sont déjà partis aux plus hautes instances (euh, pas Nico, quand même), une pétition circule... Bref, rira bien qui rira le dernier. Gnarf, gnarf...

Try a little tenderness...

Aujourd'hui, pour prendre le contrepied du billet "musique" précédent, voici la preuve qu'il ne faut pas forcément avoir le physique de Robbie / George / Brad / Jude / Clint / Sean (rayer les mentions inutiles) pour faire frissonner de bonheur la ménagère de moins de 50 ans.

Try a little tenderness, The Commitments