Le blog de Frédérique Paresseuse

Bye bye 2007

Ce que je garde de cette bonne année :

• Nos longues vacances itinérantes et si reposantes
• Mes longues retrouvailles avec ma vieille copine d'enfance
• Nos apéros au Tariquet, le petit blanc moelleux mais pas trop, du sud-ouest (Les Premières Grives, pas les autres !!!)
• Le dernier tome d'Harry Potter, lu en quelques jours cet été (le privilège de parler anglais)
• Le pique-nique dans les dunes et le body-surf dans les rouleaux de l'île d'Oléron
• L'anniv de Anne (comme quoi, on a de beaux restes)
• Brokeback Mountain découvert sur le tard sur Canal. L'une des plus belles histoires d'amour qu'il m'ait été donné de voir dans des décors somptueux (le genre de film que je regrette de ne pas avoir vu sur grand écran).
• Mon 2ème "stage resourcing filles" à Marseille
• Les 40 ans de la chorale de quand j'étais petite (A Capella, ah, ah, ah, ah, ah, on se nomme...). Soirée irréaliste, genre "machine à remonter le temps" où on retrouve les gens comme si on les avait quitté la veille (sauf que leurs bébés d'alors ont plus de 20 ans !!!). Je suis sûre que s'ils avaient fait passer des fiches d'inscription en fin de soirée, on aurait tous re-signé.
• Notre décision de partir à Toulouse
• Et bien sûr, la fierté de voir mon bouquin ("Jeune maman et paresseuse") en chair et en os (si j'ose dire).

Ach, grosse confusione !!!

Je résume (pour ceux qui n'auraient pas suivi). On a décidé d'aller vivre dans la région toulousaine avec un déménagement d'ici la fin de l'année scolaire. On a fait les premières visites de maison à la Toussaint avec un gros coup de coeur inespéré. Il faut dire que nos critères (surtout en matière d'environnement) ne sont pas vraiment les mêmes (lui : pleine cambrousse / elle : proche de la civilisation et des "commodités"). Bref, on est tombés amoureux d'une grande et belle (et chère) maison proche d'une petite ville de campagne en plein développement.

En théorie, cette deuxième phase de prospection devait confirmer ce coup de coeur. Et puis, patatrac. Non seulement, je n'ai pas eu de deuxième coup de foudre, mais les défauts de la maison m'ont sauté à la figure : notamment son terrain exploitable à 40 % (15 % pour Morgane) car très en pente.

Et puis, on en a vu une autre. Plus proche de Toulouse. Super originale, mais dans un état sans doute similaire au moral du type qui y habite seul depuis que sa femme l'a quitté : un désordre indescriptible et un laisser-aller avancé. Mais comme la bâtisse est récente, ça reste du détail. Par contre, un espace et un agencement incroyable. Et un terrain plat. Mais sans piscine. Et dans un environnement pas tip-top : banlieue tristounette. Mais, vu son état, on peut l'avoir à pas cher.

Je ne lis jamais mon horoscope, mais un jour, en octobre, dans un Monop, il défilait sur un écran géant. Et ça disait : "Balance, si vous devez déménager, vous trouverez la maison de vos rêves d'ici la fin de l'année". Si je rêvais d'une maison, c'est de la deuxième. Mais pas dans cet environnement.

Sur le chemin du retour, on a noté les maisons point par point. Résultat : elles arrivent quasiment ex-aequo car les défauts de l'une correspondent aux avantages de l'autre (et vice-versa). Voilà. Nous qui croyions conclure l'affaire dans les semaines à venir, nous revoilà plongés dans l'incertitude. Glou-glou.

2ème prospection

Ca risque d'être un peu "silence radio" pendant quelques jours car nous descendons à Toulouse faire une nouvelle série de visites. Au programme du pavillon classique, de la maison d'archi et la maison qu'on a préférée lors de notre première tournée de prospection à la Toussaint.

On amène Camille dans nos bagages, en espérant que ça ne le rase pas trop. Il a l'air au contraire très fier d'être impliqué dans nos recherches.

Et puis comme ça, on va ramener du confit, du foie gras et du Tariquet pour le 31. Ah, quelle belle région !

Instantanés de Noël

• Tout d'abord une mention spéciale à mon grand frère (2ème de la dynastie) qui remporte haut la main le prix du réveillon le plus original, avec une hospitalisation d'urgence pour infarctus (et même pas pendant la messe de Noël). Du coup, il a eu droit à un petit ressort en cadeau. Merci au personnel soignant de l'hôpital du Mans.
• Notre grand organisateur "Super Loulou" avait tout prévu pour faciliter le travail du Père Noël :

• Dicton du jour : "Petites bretelles au réveillon, Actifed à foison"
• On a des enfants géniaux : ils ont patienté une heure devant le sapin avant de nous réveiller à 9h45.
• Petit moment de panique : impossible de retrouver le petit Jésus au moment de le mettre dans la crèche. On a d'abord cru à une fugue, mais c'est Super Loulou qui l'avait planqué.
• Le foie gras du Grand Monarque est toujours aussi hallucinogène. (Ne le cherchez pas en magasin, c'est un pur produit local).
• Super Loulou a découvert et s'est bidonné devant la Folie des Grandeurs. Une belle tradition qui se perpétue de génération en génération.
• Cri du coeur de Super Louloute, ce matin, devant le sapin : "A pu cadeaux papa Nène". Et non, ma belle, c'est qu'une fois par an.
• Ambiance du jour : nettoyage et comatage. La preuve par l'image :
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Le Punch De Noël

Vous cherchez une idée originale pour fêter Noël ? Voici la recette du punch de Noël de ma copine Brenda.

Hips !

Trop fort !!!!!

Hier, c'était le cross de Restaus du Coeur à l'école de Super Loulou. Ils font ça tous les ans pour sensibiliser les gosses sur le problème de la grande pauvreté (même si ici, c'est moins visible que dans les grandes villes) et récolter des dons.

Le principe est simple : les groupes de garçons et de filles de chaque classe doivent faire un ou plusieurs tours de stade (1 pour les CP / 2 pour les CE1, 3 pour les CE2...) sous les encouragements des élèves, des instits et des parents. Inutile de vous dire que ça chauffe, même par 2° !!!

La première année, Super Loulou avait fini 4ème. L'année dernière, il a fini 3ème et cette année, 2ème sur un groupe de 16 garçons. Et encore, ça a été à l'arrach : il a presque fallu faire un contrôle sur photo de l'arrivée pour le départager du premier qui l'a rattrapé sur les tous derniers mètres.

Comme quoi, c'est pas ceux avec les plus grandes pattes, les plus rapides et les plus résistants (c'est les petits teigneux).

Après un bon goûter, remise des médailles avec la bise de la maîtresse ! Une belle façon de finir le premier trimestre.

Semaine du 22 au 28 décembre

Dates et heures de diff des documentaires que j'ai traduits :

Samedi 22 décembre sur National Geographic :

• à 6h20 : Le laboratoire fou n° 20. Attention, vous allez découvrir un remède contre la perte de cheveux à faire soi-même. Vous verrez également un costume tactile qui aide à danser en rythme.

Rediff : le 28/12 à 7h35 et 11h35

• à 17h10 : Lions et buffles, la traque infernale. Dans le delta de l'Okavango, au Botswana, la chasse et la survie ont évolué au gré du durcissement des conditions de vie. Des lionnes coopèrent, et des buffles se regroupent comme jamais auparavant.

Rediff : le 24/12 à 15h20 et 22h35

Lundi 24 décembre sur National Geographic :

• à 7h35 et 11h15 : Le Laboratoire fou. Nos habitués des expériences farfelues mais scientifiquement imparables s'attaquent à un problème quotidien: l'épreuve du force que peut être l'ouverture d'un pot de confiture!
  
  Rediff : le 25 /12 à 6h20

• à 8h55 et 19h50 : Dans la peau d'un lion. Chris et Martin Kratt sont à la fois biologistes et cinéastes. Dans cette série, leur but est de déterminer les caractéristiques spécifiques d'espèces animales qui vivent encore à l’état sauvage: aujourd'hui, le lion.
  
  
  Mardi 25 décembre sur National Geographic :
• à 8h55 et 19h50 : Dans la peau du chien sauvage. Chris et Martin Kratt sont à la fois biologistes et cinéastes. Dans cette série, leur but est de déterminer les caractéristiques spécifiques d'espèces animales qui vivent encore à l’état sauvage: aujourd'hui, le chien sauvage.

Rediff : 26/12 à 00h20

Service public

Quand on a fait le grand saut Paris-Bastille / nord du Loir et Cher (c'est-à-dire le coin le plus paumé du département), le choc peut être brutal. Mais pas que dans le mauvais sens. Ici, pour un peu qu'on soit aimable, il y a une vraie chaleur humaine et un véritable sens du service public. Quand il m'aperçoit sur la place du village, le facteur pile net pour me donner mon courrier en mains propres. Mon garagiste me fait des grands signes pour que je m'arrête s'il voit que j'ai un pneu qui est en train de se dégonfler. Ou encore, non seulement le responsable "high-tech" de mon désormais célèbre Super U me propose de me réserver une Nitendo DS dans son arrivage spécial Noël, mais il le fait et le jour J, j'ai à peine mis le pied dans le magasin qu'il me la tend (à croire qu'il a campé sur place en attendant ma venue).

Mais le top du top, c'est le ciné. Ici, les salles sont loin et les horaires peu commodes pour qui doit faire de la route par ces temps sombres et glacés. Alors, le ciné vient à nous sous la forme du cinémobile.

Le cinémobile, c'est ça :

Un camion qui (ne me demandez pas comment) triple de surface une fois arrêté et contient pas moins d'une centaine de sièges, espacés et confortables, répartis autour de 2 allées, avec un vrai écran adapté aux dimensions de la salle. Bref, c'est un vrai cinéma en mieux puisque moins cher, plus convivial (on y retrouve toujours les mêmes gens) et bien chauffé (c'est bizarre, mais c'est un détail qui me semble important à rajouter).

La programmation n'est pas ultra pointue mais reste intéressante. Par exemple, le dernier film projeté était "Le secret".

Seul regret, il fait un grand tour dans le département et ne s'arrête dans mon coin qu'une fois par mois.

C'est quand même la classe, non ?

Spécial copinage

Le blog des paresseuses vient d'ouvrir. Au programme plein de trucs sympas pour aimer, être belle, s'éclater, cuisiner, shopper, bref profiter de la vie sans trop se fatiguer. Un blog in-con-tour-na-ble pour les grosses flemmardes.

Pratique et joli à regarder puisqu'il est illustré avec les dessins de Soledad à qui je dois la magnifique couverture de mon bouquin.

Ma fille se prend pour un chat

Ca fait longtemps que j'ai des doutes. D'abord, sa curieuse façon de faire de câlins, en se frottant la tête contre la mienne. Sans parler de sa manie de tirer la langue en haletant, le soir, quand je m'apprête à lui chanter sa berceuse préférée (quoique ça, en fait, ça fait plutôt cocker). Et puis l'autre soir, toujours au moment de se coucher, elle m'a léché la main et quand je lui ai dit : "Les petites filles ne lèchent pas la main de leur maman", elle m'a fait : "Non, miaou". Diantre.

J'en ai eu la preuve absolue ce matin : quand j'ai sorti l'aspiro, elle s'est réfugiée sous la table basse !!! Bon, tant qu'elle ne met pas des poils partout, ce n'est pas si grave que ça.